Lorsque l’on installe un site WordPress – en ligne ou sur son ordinateur – des réglages par défaut doivent être réalisés, dans un ordre permettant d’aller et venir le moins possible entre les différents onglets de l’administration.
Nous avions vu comment installer un site WordPress sur son ordinateur, voyons à présent les réglages à mettre en place, ce dès que nous pouvons accéder à l’administration.
Suppression des articles et pages par défaut sous WordPress
WordPress crée par défaut une page, un article et un commentaire. Il est finalement assez fréquent de voir que ce contenu existe toujours sur des sites en production, alors qu’il est préférable de le supprimer, notamment pour des raisons de référencement naturel.
Rendez-vous donc dans l’onglet « Pages », et supprimez la page « Page d’exemple » qui ne sert à rien. Profitez-en pour immédiatement créer les pages essentielles de votre site WordPress, comme par exemple :
- Accueil
- Mentions légales
- Contact
- Actualités
Nous aurons besoin d’accéder à ces pages ultérieurement. Veillez à ce qu’elles soient bien publiées, et non pas en brouillon. Nul besoin d’y insérer du contenu, comme je l’explique souvent : on ne rentre pas les meubles dans une maison qui n’a pas encore de murs 🙂
Rendez-vous ensuite dans l’onglet des articles, et supprimez également l’article « Bonjour tout le monde » par défaut, qui ne présente strictement aucun intérêt. Vous aurez tout le loisir d’en ajouter autant que vous le désirez.
Réglages de WordPress
Passons aux réglages généraux de WordPress. Il va falloir paramétrer le CMS selon les besoins de votre client, ou de vous-même.
Général
Le premier onglet précise le nom de votre WordPress ainsi que sa description. J’aurais tendance à vous dire de supprimer la description, car elle peut être gérée différemment avec des plugins de référencement naturel, comme Yoast ou All In One SEO. A vous de juger cependant, celle-ci peut s’afficher sur votre site selon le thème que vous aurez sélectionné.
Ne changez pas l’adresse du site. Cela sert davantage à migrer son site, et il est plus que préférable d’utiliser directement des requêtes SQL pour effectuer une migration d’un site WordPress plutôt que d’utiliser simplement ces champs.
Si vous décidez de changer l’adresse de messagerie, sachez qu’un mail de confirmation sera envoyé. Techniquement, on installe un site WordPress avec une adresse email fonctionnelle, quand bien même vous travaillez sur votre propre ordinateur.
Sautons un onglet de « Réglages » et passons directement à l’essentiel pour rapidement avancer, sachant que nous pourrons revenir sur l’ensemble de ce qui a été réalisé. Le but ici est de pouvoir mettre rapidement en place une mise en page.
Lecture
C’est ici que nous allons préciser à WordPress le contenu primordial à afficher. Vous allez ainsi comprendre pourquoi nous avons créé les pages « Accueil » et « Actualités » en premier.
Préciser quel contenu sera affiché lorsque les internautes arriveront sur votre site. Comme beaucoup de thèmes prennent la main sur ces réglages, il est idéal de disposer des réglages suivants :
Permaliens
Les permaliens vont générer un fichier nommé .htaccess, permettant de disposer d’URL réécrites et plus orientées référencement naturel. Bien évidemment, les réglages dépendent de ce que vous désirez réaliser, mais mettez en place le réglage immédiatement. WordPress n’est pas un CMS très sympathique concernant les liens, et en enregistre énormément en base de données. Il est donc préférable d’avoir les réglages les plus fiables dès le départ et de ne pas y toucher.
Cela permet également de détecter d’éventuels soucis Apache, comme l’absence du mod_rewrite.
Optez donc pour le réglage le plus adapté à votre site WordPress, et ne laissez pas le réglage par défaut comme on peut encore le croiser sur certains sites en ligne. Pensez SEO !
Préparation du WordPress en vue du webdesign
Ajout d’un premier thème : Ascend
Afin de préparer un design cohérent et facile à administrer, j’ai fait le choix du thème Ascend, par Kadence Themes. Il dispose d’un panel de gestion très pratique qui – même s’il demeure à l’heure où je saisis ce tutoriel – est majoritairement en anglais, permet d’avoir la main sur la mise en page en quelques clics, sans forcément avoir de connaissance technique.
Il faut donc se rendre dans l’onglet « Apparence », puis « Thèmes », pour pouvoir en ajouter un, en-dehors des thèmes par défaut de WordPress. Un bouton « Ajouter » vous permettra d’aller rechercher celui qui vous convient le plus, mais gardez bien en mémoire qu’un bon thème est avant tout un thème malléable, facilement, sans avoir de particulière compétence en codage (d’où mon choix ici).
Je clique donc sur « Installer » puis « Activer » pour que le thème soit automatiquement en place. Nul besoin de prévisualiser, notre site étant pour le moment totalement vide.
Création d’un thème enfant
Afin de faire les choses proprement et pour permettre une gestion facile et automatisée du site WordPress, il va falloir créer un thème enfant.
Sous WordPress, j’avais déjà abordé ce sujet dans ce tutoriel, mais voici une méthode efficace pour ceux qui ne désirent pas coder leur propre thème. Sachez cependant que la gestion d’un thème enfant passera tôt ou tard par du code, pensez donc à vous formez à l’avenir.
Rendez-vous dans l’onglet « Extensions » puis « Ajouter ». Dans la zone de recherche, saisissez « child theme ». Si vous avez les mêmes résultats que moi, vous devriez rapidement trouver l’extension « Child Theme Generator » créé par Lilaea Media. Installez-la et activez-la.
Cette extension ajoute un sous-élément dans l’onglet du menu d’administration de WordPress « Outils ». Vous trouverez suite à installation le sous-menu « Thèmes enfants ».
Choisissez le thème parent sur lequel se baser pour la création du thème enfant, et vérifiez-en la compatibilité.
Les réglages par défaut étant très bien pensés, validez en bas de page la création du thème enfant
Vous disposez à présent de votre « child theme », activez-le tout simplement en retournant dans l’onglet « Apparence » puis « Thèmes ». Votre thème enfant est à présent disponible.
Ajout d’un plugin de mise en page : Elementor
Voyons les choses de manière simple. Nous aimerions disposer d’outils de création de mise en page responsive, avec des possibilités comme l’ajout d’images, de cartes Google Map, etc. Il va donc falloir ajouter un type d’extension que l’on appelle des « pages builders », autrement dit des « constructeurs de page ». Certains sont très connus, comme Visual Composer, mais payants. Nous pouvons très bien nous passer de ce genre de versions, en utilisant la version gratuite du plugin nommé Elementor.
Tout cela se passe à nouveau – vous vous en doutez – dans l’onglet « Extensions » puis « Ajouter » de l’administration de votre site WordPress
Ne vous y trompez pas, cette extension francophone est bien la première proposée, comme l’image ci-dessus le montre. Installez-la et activez-la pour en disposer.
Lorsque vous voudrez utiliser Elementor, il vous suffira de cliquer sur le bouton « Modifier avec Elementor » chaque fois qu’il se présentera. Je vous invite également à visualiser l’excellente vidéo de Grafikart sur Youtube, qui fait une présentation de ce plugin.
Mise en maintenance du site
Votre site toutefois n’est pas encore finalisé, il est important de le mettre en maintenance, pour deux raisons essentielles :
- Les internautes ne devraient pas avoir à visualiser ou interférer avec du contenu qui n’est pas en place, ou pas bon (surtout en cas de e-commerce, vous pourriez avoir des surprises)
- Les moteurs de recherche ne devraient pas être en mesure de lire du contenu tant que celui-ci n’est pas finalisé. Vous plomberiez votre visibilité en ligne avant même d’avoir lancé le site.
Il existe beaucoup d’extensions de mise en maintenance de sites WordPress, à vous de trouver celle qui vous convient le mieux. N’oubliez pas de la retirer lorsque vous avez enfin fini votre site. Cela sacralisera également la mise en production de votre site, il vous suffira tout simplement de retirer l’extension, une fois le site terminé.
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