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Optimiser le référencement de son site internet

La visibilité d’un site est un élément primordial pour être viable sur internet. De nombreux éléments doivent être soigneusement travaillés afin d’obtenir une visibilité maximale dans les SERP (comprenez : Search Engine Result Page). Ainsi, le référencement naturel est la pierre angulaire d’un bon résultat dans les moteurs de recherche, autrement dit un bon PageRank (PR).

 

Analysons les différentes étapes d’un référencement réussi.

1/ Le nom de domaine

a/ Le www et le contenu dupliqué

En premier lieu, un nom de domaine devrait systématiquement avoir le www forcé.

Vous avez peut-être déjà vu des noms de domaines comme ceci :

https://info.nomdedomaine.tld

Ici « info » est un sous-domaine de nomdedomaine.tld. Rien de bien compliqué, le point marque la séparation entre le sous-domaine et le domaine. Poursuivons dans la logique, le www ainsi serait considéré comme un sous-domaine également, sauf qu’il pointe vers le domaine principal.

Vous vous retrouvez donc avec un domaine comme ceci :

https://nomdedomaine.tld

Et un autre comme ceci (le même pourtant) :

https://www.nomdedomaine.tld

Et le même contenu s’affiche. Problème : vous avez du contenu dupliqué. Les moteurs de recherche ainsi penseront que vous avez deux sites, puisque les URL sont différentes.

Première chose à faire : forcer le www pour que chaque personne souhaitant se rendre sur https://nomdedomaine.tld soit automatiquement redirigée vers le domaine avec les www.

b/ Les mots-clés dans l’URL

Les mots-clés ne sont plus utilisés par les moteurs de recherche depuis quelques années. Je le répéterai régulièrement ici : il faut impérativement privilégier le qualitatif.

Ainsi, un nom de domaine comportant des informations relatives à une activité précise sera déjà un bon point pour augmenter la visibilité du site.

Exemple :

https://www.formation-professionnelle-toulouse.fr

Dans cet exemple, nous pouvons constater que trois mots sont bien placés, précisant d’emblée aux moteurs de recherche de quoi traite le site, et par-dessus le marché nous précisons également la langue, via des mots en français, et surtout le .fr

c/ L’extension de domaine

L’extension de domaine est par convention nommée .tld

Lorsque j’ignore l’extension d’un domaine, je la symbolise donc comme ceci :

https://www.nomdedomaine.tld

Cela permet de donner des exemples sans préciser d’extensions.

L’extension de domaine a acquis une importance particulière, car elle permet de géolocaliser une cible. Dans le cadre d’un .fr, nous précisons donc aux moteurs de recherche que le site est français, il sera donc plus visible en France qu’aux Etats-Unis. Sur le même principe, un .it sera mis en avant en Italie, un .es en Espagne, etc.

Dans le cas où le site possèderait une extension de type .org, ou .com, la particularité est que le moteur de recherche va analyser le serveur sur lequel se trouve le site, et déterminera sa localisation en fonction de l’emplacement du serveur. Autant vous dire que le site https://www.nomdedomaine.com  a tout intérêt à être situé en France s’il doit être visible dans l’hexagone.

2/ Les metas

Chaque site devrait avoir des metas, à savoir un titre de page et une description. Ces meta sont simples à comprendre : ce sont les résultats affichés dans les SERP.

Voyez plutôt :

 

Une balise meta-titre est donc une information de 65 caractères maximum, qui sera affichée en premier dans les SERP.

Une balise meta-description ne doit pas dépasser 165 caractères, et servira d’accroche pour inciter les gens à cliquer et à venir sur votre site. Soyez donc originaux !

Chaque page du site doit comporter ces informations, essentielles à un bon référencement naturel. Il est donc impératif de systématiquement renseigner ce genre d’informations.

 

3/ La structure et le rédactionnel

a/ La structure

Un site doit favoriser l’expérience utilisateur et l’aisance à la visite. Il doit donc s’afficher rapidement, proprement, et être responsive, c’est-à-dire qu’il est optimisé pour tablettes et smartphones.

En règle générale, les scripts CSS et Javascript sont appelés dans l’en-tête, notamment sur WordPress. Le souci est que le nombre de fichiers étant appelés, ce avant même que le site ne s’affiche, peut ralentir considérablement le temps de chargement des pages.

La limite à partir de laquelle la séparation entre l’appel aux scripts (le head) et le site affiché (le body) s’appelle la ligne de flottaison, comme en bateau.

Trop de scripts au-dessus de la ligne de flottaison (dans le head donc) ralentissent votre site, et vous font perdre en référencement naturel.

Au même titre, la compression GZIP (un format de compression typique web) est recommandée pour que l’affichage soit plus rapide, notamment au niveau des images.

Il est par conséquent évident que la technologie utilisée doit être conforme aux normes de la W3C, idéalement être en HTML5 et utiliser autant d’éléments qui seront rapidement affichés.

b/ Le rédactionnel

En HTML nous disposons de plusieurs éléments permettant d’avoir des pages bien construites, correctement hiérarchisées. Il existe ainsi six niveaux de titre, de h1 à h6.

Techniquement, le h1 étant le niveau de titre le plus élevé, il doit s’agir du titre de votre page.

Dans le seul cas d’une utilisation de la balise HTML section, vous aurez la possibilité de mettre plusieurs titres h1, donc attention à ne pas trop en mettre.

Le tout s’agence peu ou prou comme une table des matières : après un titre h1 nous plaçons des titres h2, suivi de titres h3, de sorte à obtenir une hiérarchisation propre, que l’œil humain pourra détecter ne serait-ce que par la taille des différents titres utilisés.

Cela donne quelque chose comme ceci :

<h1>Titre de page</h1>

                <h2>Titre de catégorie</h2>

                               <h3>Sous-titre de catégorie</h3>

                                               <p>Mon contenu rédactionnel</p>

                               <h3>Second sous-titre de catégorie</h3>

                                               <p>Second contenu rédactionnel</p>

                <h2>Second titre de catégorie</h2>

Etc.

Cela offre le double avantage d’apporter une lisibilité claire aux visiteurs, et d’optimiser le SEO de façon naturelle.

L’utilisation de la balise <strong></strong>, mettant des textes en gras, permet non seulement la mise en exergue de termes précis dans le texte, mais aussi donnera aux moteurs de recherche les mots importants. Et quand on considère que les gens restent en moyenne moins de deux minutes sur une page web, autant mettre en avant les mots importants !

Quant aux images – car un bon rédactionnel comporte également des images – Il faut systématiquement les nommer avec des mots-clés en rapport à votre site ou domaine d’activité, mais également renseigner la balise alt, qui servira à donner une information lorsque l’image ne s’affiche pas pour des raisons x ou y, comme une mauvaise connexion internet.

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